Face à la crise écologique en Afrique : engagement, indifférence ou démission ?



Face à la crise écologique en afrique : 
Engagement, indifférence ou démission ?

                                    Par Jean-Luc Mulyanga

Cet article essaie de montrer le lien entre la crise écologique et la crise sociale. La crise écologique en Afrique, comme partout dans le monde, est un facteur qui n’est pas à séparer de la vie sociale à tel point qu’elles s’influencent et se conditionnent tour à tour. La nature conditionne l’humanité qui, désormais la conditionne à son tour.[1] Entre l’Homme et la nature il se vit une relation de concaténation qui fait que la crise écologique implique la crise sociale. L’Homme est appelé à respecter la nature, s’il tient à sa vie en société. Car, « en respectant la nature, l’Homme se construit, en méprisant la nature l’Homme se détruit. La nature fait vivre l’Homme : elle l’habille, le nourrit, le soigne »[2]. La nature fournit à l’Homme tout le nécessaire. Mais, celui-ci dans son ignorance et son manque de sens de responsabilité se montre parasite, en faisant fi des conséquences. Ainsi, l’argumentaire aborde la question écologique dans sa corrélation avec la crise sociale en Afrique. Ce continent retient notre attention en ce sens qu’il semble être la première victime de la crise écologique.







L’article est articulé en trois moments. Dans un premier temps, nous abordons la question de la place de l’Homme dans l’univers : ‘’maître’’ de la nature. Le deuxième point est une approche de la crise écologique et sociale en Afrique. Et le troisième et dernier, est une (re) mise en évidence de la responsabilité de l’Homme Africain face à la crise écologique et sociale. 
Cette démarche nous a conduit à trois éléments dans notre conclusion : (1) l’Homme est maître de la nature, non pour la détruire mais pour la gérer ou la construire ; parce qu’il est dans une relation d’implication-complication[3]avec celle-ci. En effet, la destruction de la nature entrainera ipso facto celle de l’homme. (2) l’Afrique est une victime de la crise écologique et sociale globale. En outre, une réponse adéquate à la crise écologique, entrainera une réponse au flux migratoire intra et extracontinental. (3) l’Africain doit se sentir responsable dans la protection de l’environnement et non resté indifférent face à cette crise écologique. 

NB : Vous pouvez trouver l’intégralité de cet article dans la revue Chiedza, Volume 21, n°1, Harare, Mai 2019 : “Environnements d’Afrique : un Univers en Tumulte” (Pp. 49-62).




[1] SERRES M., Contrat naturel, Flammarion, Paris, 1999, imprimé en France, p. 64.
[2] NKULU O., L’homme à travers les sciences, Bruylant- Academia, Bruxelles, 2005, imprimé en Belgique, p. 50. 
[3] Cf. NKETO Cl., La faim sans fin en Afrique, L’Harmattan, Paris, 2015, imprimé en France, p. 127. 

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